A l'heure des seuls.


Le sommeil glisse, rémora dans les plis du soir, et coule son encre à huit bras à la ventouse des respirants diurnes.

C’est qu’il tente, le sommeil ! Sa paix appose et pèse à l’émollient sur les bimbeloteries du geste d’être et les phonèmes matamores de l’oubli des fins.

Il tente ! L’apaisement des tutti quanti, des jours jaunes aux poudrées de safran sur la révulse des rétines, des jours opaques aux tisons du lac et des jours rouges aux outrées de souffrant à la course du temps.

C’est qu’il porte le sommeil ! Sa tâche en piédestal et ingère les harangues du vain et tente encore et rêve Graal et trophée la grande détremble des tremblants.

Mais la nuit gagne au mauvais jeu, dépèce toutes les chairs du soi, jette sel, jette tranches aux chiens, démâte les vertiges pires, les vertigos vertiges des fleurs datura à corolles de chute, puis secoue sans appuis, par les étages, les prénoms des chers enfants avant d’y jeter mon corps-mien raidi aux jalons frêles piqués au sol seul, laxe et fuyant.

Alors le sommeil pose genou, prépare l’heure, étend son aura sur de meilleurs sujets qui font force de lui, régurgite les patiences du vain et son chemin de paix, passe. A la manquée des cibles. Sale miroir maudit des insomnies diffractées!

Alors... à l’heure des seuls, quand les murs ne bougent, la nuit tire ses lignes de hauts fonds sur les frappères plantées dans les poignées de nerfs qui gémissent à l’abysse.

et tanguent au nadir

et enfantent aux multiples.