Debout-comme-il-peut.


En ces temps de sombres ricoches des sombres, il a dit, à la cogne aiguë des hystéries, « je voudrais être un nuage…ne rien ressentir, ne pas souffrir…pouvoir disparaître ».

A la ravage de mon sang! Ragées d’épingles sur les blessures du temps longtemps.

Et ça grince morsure, crisse sur le nerf archaïque et mal apprivoisé des hébétudes, à la racine carrée de mes relents saute-décades d’homme marigot, homme dans son maelström à l’inverse, homme dans son eau jusqu’aux genoux, rigole! Jusqu’à la poitrine, oui! Homme dans les dépôts-flottés de sa mère et les restes à la stagne de son père.

En ces temps des échos qui éclatent en bulles soufrées des surfaces, il a dit « je voudrais être une pierre… pas vieillir, pas mourir…et si tu exploses, tu existes en plusieurs morceaux et tu fondes une famille de cailloux ». Réveil des ratures rauques! Blêmes poussées des flagelles!

Où va l’enfant? A la pente des histoires miennes?

Il est grand l’heure d’ouvrir les placards de ses propres morts, déplier leurs draps, couche des derniers souffles, y étendre son nu autant de temps voulu, y déposer son sommeil, porter leur linge à peau comme oripeaux au partage des dépouilles jusqu’à l’imprègne des vives ondes mortes.

Puis se lever, homme debout-comme-il-peut, mais debout, serrer l’enfant contre torse nu, libre de ses morts, fort de ses morts, beau et grandi de ses morts, poser les cendres nouvelles sur sa nuque, sous ses pas, comme un sol nouveau, à l’aplomb juste d’un nouveau soleil!